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Je regarde la table, cherchant des yeux un moyen de promptement la débarrasser, tu as faim.

Faim de mes cuisses que tu effleures, un baiser dans ma nuque. De mes fesses sur lesquelles tes mains remontent. Ma robe est si courte, fluide, permet une poussée aisée jusqu’aux seins, que tu taquines.

Je ne bouge pas.

Ne pas briser la bulle de l’instant tant attendu.

Mes lèvres gouttaient les perles de ton cou dans ma mémoire cet aujourd’hui infinissable où ta présence me narguait.

Enfin tes paumes resserrées sur mes hanches déjà courbées pour rendre délicieuse la pénétration de ton âme liquide en mon sein.

Baise moi.

Déchire mes épaules de tes serres acérées.

Je suis chienne contre toi si chaud en moi enfin, je n'en peux, plus.

Morsures dans mon cou essoufflé et soufflant mes globes font vibrer le gong, tu es fou, tu es fort, tu es mien, un peu.

Tu me tires et me tues, mes mèches éparses agrippées en ton poing qui me cambre, encore, plus fort.

Plus doux à genoux dans ma salive suave ton membre brûlant de tendresse je t'aime, un peu.